Politique de la ville : Habitants des quartiers populaires : un manifeste

Les 24 maires des villes du Territoire et le président du Grand-Orly Seine Bièvre ont interpellé en mai 2024 les pouvoirs publics dans le cadre de la révision de la géographie prioritaire, à l'aune de leur engagement dans le programme Quartiers 2030.

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Avec la révision de la géographie prioritaire, le nombre d’habitants des quartiers politique de la ville (QPV) a augmenté sur notre Territoire de près de 25%, passant de 100 000 à 125 000, répartis sur 36 quartiers de 18 villes.


Prenant la mesure des besoins de ces quartiers, le territoire du Grand Orly Seine Bièvre et les villes concernées vont s’engager prochainement dans un contrat de ville Quartiers 2030 qui acte la mobilisation de l’État, de ses opérateurs nationaux, des partenaires dans les principaux domaines que sont la santé, l’éducation, l’emploi, la tranquillité publique, le renouvellement urbain, et la transition écologique.


En parallèle, les 24 maires et le président ont décidé d’interpeller les pouvoirs publics afin de consolider les engagements au plus haut niveau par la rédaction d'un manifeste s'attachant à 5 revendications majeures 

  1. La préservation des crédits associés au contrat de ville en prenant en compte l’augmentation de la population des Quartiers Politique de la Ville du territoire
  2. Zéro poste non pourvu dans les établissements scolaires en QPV, notamment en réseau d’éducation prioritaire (REP) , pour conforter les efforts engagés sur la réussite éducative
  3. Une mobilisation renforcée sur l’offre médicale de proximité pour réduire les inégalités d’accès aux soins
  4. Des permanences hebdomadaires dans chaque quartier pour garantir la présence humaine des services publics 
  5. Un renforcement des effectifs de droit commun pour la police et la justice pour corriger la sous-dotation subies par nos Quartiers Politique de la Ville


De nombreux autres enjeux remontent de la concertation et figurent dans le contrat de ville, que ce soit l’accès à l’emploi, au stage et à la formation, la nécessaire rénovation du parc de logement face à la hausse de précarité énergétique ou le renforcement de l’offre de bus et des mobilités actives pour amplifier l’effet-levier des nouvelles infrastructures de transports.